Fin du monde (la)

Il était une fois une bande dessinée aux allures de rêve. Une fenêtre entrouverte sur un monde où le passé, le présent et l’avenir s’entrelacent dans un ballet singulier. Un homme marche. Il traverse des villes aux façades rétro, observe des maisons en construction, découvre des souvenirs qui n’existent pas encore. Il cherche. Il bâtit. Il aime.

Dans chaque vignette, un écho familier : un clin d’œil à Tintin, un autre à Saint-Ogan, avec la rigueur élégante de la ligne claire placée sous l’ombre bienveillante de L’Association. Car sous ce vernis classique se cache une mécanique subtile : le temps se plie et se déplie, les frontières se brouillent. Une légende antique rencontre un futur incertain, une histoire d’amour se fond dans la quête du sens de l’univers.

Chaque récit est un éclat de miroir, un instant suspendu où tout peut basculer. Changer d’avis, changer de vie. Toucher du doigt l’infini, puis redescendre, poser une pierre, construire une maison. La vie se raconte en cases, tout en débordant des cases, comme dans la vraie vie !

Dix histoires en noir et blanc ou en couleurs, comme dix éclats de lumière sur la surface d’un lac. Une œuvre où le lecteur, tiraillé entre hier et demain, trouve peut-être un instant de vérité.
Stanislas signe ici une odyssée graphique et intime, où la nostalgie danse avec l’inconnu. Un livre pour ceux qui aiment voyager sans quitter la page.